La prévention de la douleur post-opératoire pour la chirurgie d’augmentation mammaire : La pose chirurgicale d’implants mammaires en position rétro-pectorale(derrière le muscle pectoral)peut être ressentie comme plus douloureuse que la mise en place en pré-pectoral(entre la glande mammaire et le muscle pectoral).Cependant il faut savoir que le seuil de la douleur est très variable en fonction des personnes.
Actuellement,nous utilisons des produits locaux anesthésiants que nous répandons dans la loge prothétique en per-opératoire avant la fermeture de la voie d’abord. Ce produit induit l’anesthésie des seins pendant la première nuit post-opératoire qui est le plus souvent la plus sensible. Dès le lendemain, un traitement est prescrit par voie orale avec des antalgiques classiques(paracétamol)qui suffit largement à effacer le restant des douleurs musculaires.
Ce n’est qu’au bout de deux ou trois jours que la situation se stabilise définitivement. Le but essentiel recherché par le Dr Ankri Alain à Montreux en Suisse ,dans le canton de Vaud, est de réduire au maximum ces courbatures musculaires afin que les suites opératoires soient des plus simples possible. La gestion de la douleur fait partie de nos principaux axes dans le cadre de l’augmentation mammaire par prothèses.

Le contrôle des implants mammaires se fait par mammographie ou échographie, voire par IRM, à un rythme d’environ un examen tous les deux ans. Il faut savoir que la durée de vie des implants mammaires varie entre 10 et 12 ans mais que certaines patientes peuvent les conserver jusqu’à 18 ans,voire au-delà.

Tant que les mammographies sont normales,les implants pourront être conservés et en cas de rupture,il faut envisager le changement de ses implants mammaires dans les 2 ou 3 mois qui suivent le diagnostic radiographique.

Il est important de savoir que le changement d’implants mammaires permettra à la patiente de modifier éventuellement le volume des prothèses, plus petit ou plus gros en fonction de ses désirs

Les suites opératoires sont simples. Les seins peuvent être un peu gonflés et douloureux au toucher et quelques ecchymoses peuvent être visibles pendant quelques jours. Il est également possible de ressentir une impression de tension car la peau doit s’adapter à la nouvelle taille du sein. Cette gêne peut durer pendant un ou deux mois.

Il faut généralement prendre une semaine de repos après l’intervention pendant laquelle il ne faut pas soulever de poids importants,ne pas mouiller le pansement et ne pas conduire si possible. Le sport est déconseillé pendant une période d’un mois.

L’ablation des points se fera à la troisième semaine et le résultat final est apprécié aussi bien sur le plan de la souplesse que sur le plan du volume au bout de 2 à 3 mois.

Une augmentation mammaire se réalise sous anesthésie générale et consiste à mettre en place des implants mammaires de façon à obtenir la poitrine désirée par la patiente. Le plus souvent elles sont mises derrière le muscle pectoral mais peuvent être mise devant le muscle pectoral en fonction du degré de ptose, afin d’obtenir le résultat le plus naturel possible.

Cicatrice minime est bien cachée : Le plus souvent,il s’agit d’une petite incision de 3 à 4 cm bien dissimulée,située de la moitié inférieure de l’aréole. Celle-ci est camouflée
entre la zone pigmentée de l’aréole et la zone claire du sein.